Se soigner au BURKINA FASO avec l’holarrhena floribunda

Commun dans les régions du Sahel, Holarrhena floribunda est un arbre de 2 à 5m de haut pouvant atteindre 5 à 10 m dans les régions plus humides. Il est surtout employé comme antidysentérique et anti-amibien. Les Tradipraticiens utilisent les racines et l’écorce sous forme de décoction ou de macération pour traiter les parasitoses intestinales, la blennorhagie et la stérilité. En gynécologie, la décoction de l’écorce du tronc est préconisée dans les cas de vaginites et urétrites à trichomonas. Il possède également des vertus diurétiques et fébrifuges. Au Burkina Faso, une recette traditionnelle recommande l’usage d’une décoction de 2 à 3 feuilles de Holarrhena floribunda dans 250 ml d’eau, afin de provoquer une abondante diurèse.

Le pays s’emploie à renforcer ses infrastructures sanitaires

Dans un pays que les Nations Unies classent parmi les quatre pays les plus pauvres de la planète, le système de santé chancelant est en concurrence avec d’autres secteurs tout aussi prioritaires que sont l’éducation et l’accès à l’eau potable.  Les médecins spécialistes et le matériel médical permettant de prendre en charge certaines pathologies font défaut au Burkina Faso. Le pays s’emploie actuellement à renforcer les capacités de ses infrastructures sanitaires afin de mieux répondre aux besoins de la population.

En l’absence d’infrastructure médicale adéquate dans le pays,  la population burkinabè a recours aux plantes médicinales pour se soigner. Les statistiques du ministère de la Santé Publique indiquent que près 70 % de la population font appel à ces pratiques et la présence très remarquable de traditherapeutes dans les villes et les campagnes en est une preuve, soit un tradithérapeute pour 500 habitants. Aujourd’hui, la constante augmentation des prix des produits et prestations de santé, l’accès aux médicaments génériques sont devenus aléatoires pour les populations financièrement démunies. C’est pourquoi, la médecine traditionnelle apparaît comme l’alternative la plus appropriée pour combler les carences en besoins sanitaires dont les populations aspirent.

Au niveau politique, l’adoption du document cadre de politique nationale en matière de médecine traditionnelle et de la pharmacopée a renforcé l’importance que les pouvoirs publics attachent à la Médecine Traditionnelle aujourd’hui. Au niveau scientifique, de nombreux travaux (ethnobotaniques, biochimiques et d’essais cliniques) sur les plantes médicinales sont réalisés dans le souci de mieux connaître ledit patrimoine culturel afin d’y apporter une justification scientifique.

L’importance des plantes médicinales au Burkina Faso est alors indéniable c’est pourquoi, la forte demande nationale et internationale de plantes médicinales qui atteint plus de deux tonnes par an constituent un danger réel pour l’avenir des plantes médicinales au Burkina Faso si aucune politique de plantation de telles espèces n’est pas appliquée.

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