Manger IVOIRIEN

Les Ivoiriens sont de fins gourmets

La cuisine ivoirienne est l’une des plus variées d’Afrique de l’Ouest. Cela dit, la plupart du temps, le choix est limité étant donné la difficulté à conserver les aliments, même en réfrigérateur, en raison des coupures de courant. Donc, sur la côte, mieux vaut toujours commander les produits pêchés le jour.

Il y a de fortes chances pour que l’on vous serve du poulet braisé (parfois kedjénou si la famille en a mangé ce jour-là), de la soupe à la pintade, du riz-sauce ou des pâtes. Si vous optez pour le poulet, précisez un demi-poulet, sinon on vous apportera un poulet entier.

Où et quand se restaurer ?

Les endroits les moins chers sont les maquis par terre, gargotes de fortune tenues par des femmes qui préparent des plats familiaux. Ils sont très bons mais souvent épicés, et sont servis seulement pour le repas de midi.

Le soir, vous pouvez également manger dans la rue des mets délicieux faits par des hommes, comme ces minuscules brochettes de bœuf. Dans toutes les villes, on trouve les alokodromes qui ne fonctionnent qu’à partir de la fin de l’après-midi. Tous les vendeurs sont réunis dans ces espaces à ciel ouvert, et se partagent les tables. On choisit son plat et on s’assied pour déguster des spécialités ivoiriennes : des brochettes, des poissons et poulets braisés, mais surtout l’aloko.

On trouve aussi des maquis plus élaborés, les maquis-ministres. Ne jamais être trop pressé car les plats sont cuisinés à la demande.

Quelques spécialités ivoiriennes

Le foutou : le plat national. Deux versions : banane ou igname. Boules compactes avec une sauce délicieuse aux « graines » et servies avec du poisson ou de la viande.
L’aloko : grosses bananes coupées en tranches frites dans de l’huile.
Le poulet braisé : rien à voir avec nos grillades desséchées !
Le kedjenou : poulet, poisson ou agouti en sauce à la tomate. Un régal !
L’agouti (ou rat de brousse ; en fait, il s’agit du ragondin) : un des plats préférés des Ivoiriens. Sa chair fait penser à celle du lapin
– Et, bien sûr tous les fruits tropicaux : mangue, papaye, bananes, ananas…

Côté boissons, l’incontournable bangui

Comme au Sénégal, on trouve le bissap, décoction de la fleur rouge d’une légumineuse. Le niamakou est une décoction de gingembre, assez poivrée mais parfumée.
– Goûtez aussi au bangui, la sève du palmier, d’aspect blanc laiteux, à la fois amer et sucré.
– Attention au tchapalo, de la bière de mil.
– Le kotoukou est l’eau-de-vie produite à partir du bangui.
– Enfin, on trouve de la bière Flag à peu près partout.

Le chocolat ivoirien, un vrai délice!

Le groupe français Cemoi, spécialisé dans l’achat et la transformation de cacao, a ouvert lundi 18 mai, une chocolaterie à Abidjan. Une première pour la Côte d’Ivoire, première productrice mondiale de cacao.

L’entreprise familiale, premier chocolatier français, numéro trois européen (derrière Barry Callebaut et Cargill), est ainsi le premier industriel occidental à installer une chocolaterie en Côte d’Ivoire. Le nouveau site – extension de l’usine actuelle, qui sert uniquement les grands chocolatiers – lui permet de proposer des produits finis sur le marché africain à partir de cacao local.

L’entreprise, qui a ouvert son usine sur place en 1996, ne voit plus seulement la Côte d’Ivoire comme une base de production. Elle en a fait son marché-test pour l’ensemble de la région. «Nous envisageons l’Afrique de l’Ouest comme un marché de consommation, explique Patrick Poirrier, PDG de Cémoi, troisième génération aux commandes de l’entreprise, qui a réalisé l’an passé près de 800 millions d’euros de chiffre d’affaires. Ici, il faut adapter les produits à la température et aux quantités achetées.»

Cémoi commercialise ainsi depuis près de deux ans dans les supermarchés d’Abidjan une quinzaine de produits conçus pour la Côte d’Ivoire sous les marques Quickcao et Tarticao, reconnaissables à leur mascotte, un petit éléphant. Parmi ses derniers lancements, une dosette de 18 grammes de poudre de cacao, des tablettes de 40 grammes de chocolat à croquer ou encore une boîte de 250 grammes de pâte à tartiner aux noisettes. «Ma source d’énergie pour tous les moments de la journée», promet la pub à destination des familles ivoiriennes. Ces grammages réduits privilégient la praticité et l’accessibilité des prix des produits destinés à la classe moyenne émergente. Déjà très connu auprès des planteurs, Cémoi – qui achète 3 % de la récolte mondiale – espère bien profiter de sa renommée locale.

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