Se soigner en CÔTE D’IVOIRE avec le manguier

mifuges. Ses feuilles sont indiquées pour les maladies respiratoires (asthme, bronchite). Il est aussi employé comme remède contre l’hypertension, les coliques et la dysenterie. La décoction de l’écorce soignerait les hémorroïdes. Il possède également des propriétés diurétiques, astringentes et laxatives. Il traite l’hypertension artérielle et le fruit assainit et purifie le sang.

Un système de type pyramidal

Le Gouvernement ivoirien s’est assigné à travers le Ministère de la santé la mission d’assurer une politique de soins équitables et de qualité à l’ensemble de la population avec un accent particulier sur les groupes vulnérables (mères, enfants et marginalisés) dans le cadre de la Stratégie Nationale de Réduction de la pauvreté.

Pour accomplir cette mission le ministère s’est doté en 1996 d’un plan National de Développement Sanitaire (PNDS 1996-2005). Ce plan national dont la mise en œuvre a connu diverses difficultés et poursuit les objectifs suivants :

– l’objectif général de ce plan est d’améliorer l’état de santé de la population par une meilleure adéquation qualitative et quantitative entre l’offre des prestations sanitaires et les besoins essentiels de la population en santé.

Cet objectif général se décline en trois objectifs spécifiques :

– réduire la morbidité et la mortalité liées aux pathologies les plus prévalentes, à travers les grands programmes de santé

– améliorer l’efficacité du système de santé,

– améliorer la qualité des prestations sanitaires.

Le système de santé ivoirien

L’organisation du système sanitaire de la Côte d’Ivoire est le reflet de l’offre de soins mise en place pour répondre à une demande de soins mieux structurée. Le système de santé ivoirien est de type pyramidal avec deux versants : le versant administratif et le versant offre de soins. Chaque versant comprend trois niveaux.

Le versant administratif compte :

– Un niveau central qui comprend : le Cabinet du Ministre, les services rattachés au Cabinet, deux Directions Générales et huit (8) Directions Centrales.

– Un niveau intermédiaire correspondant aux dix neuf (19) directions régionales, chargées de coordonner les activités des services de santé implantés dans leur ressort territorial, avec des hôpitaux régionaux.

– Un niveau périphérique composé par les quatre vingt cinq (85) districts sanitaires, dont 79 fonctionnels, qui constituent le niveau opérationnel du système. Le district sanitaire correspond au département administratif. Le district sanitaire est chargé de la mise en œuvre des soins de santé primaires (SSP). Chaque district sanitaire abrite un réseau de structures de premier niveau (Etablissements de Soins de Premier Contact = ESPC) et un ou plusieurs hôpitaux (hôpitaux généraux).

Le versant offre de soins compte :

° Le secteur public

– Un niveau primaire : constitué des établissements sanitaires de premier contact, point d’entrée dans le système sanitaire et qui sont les centres de santé (urbains et ruraux) et les formations sanitaires urbaines. En 2004, on comptait 1.133 établissements sanitaires primaires fonctionnels dont 28 Formations Sanitaires Urbaines et Centres de Santé Urbains à base Communautaire (FSU-COM et CSU-COM) regroupés à Abidjan et ses banlieues [44].

Un niveau secondaire représenté par les établissements sanitaires de premier recours ou de référence pour les malades venus du niveau primaire. Ce niveau secondaire est constitué par les hôpitaux généraux (HG), les Centres Hospitaliers Régionaux (CHR) et certains Centres Hospitaliers Spécialisés (CHS). En 2004, le pays comptait 48 Hôpitaux Généraux, 17 Centres Hospitaliers Régionaux et 2 Centres Hospitaliers Spécialisés (RASS 1999-2000).

Un niveau tertiaire constitué par les établissements sanitaires assurant une fonction de second et dernier recours. Ce niveau comprend les 4 Centres Hospitaliers Universitaires (CHU), l’Institut de Cardiologie d’Abidjan (ICA), l’Institut Raoul Follereau (IRF) d’Adzopé, l’Institut National d’Hygiène Publique (INHP) de Treichville, le Service d’Aide Médicale Urgente (SAMU) d’Abidjan et l’Institut National de Santé Publique (INSP) d’Abidjan.

Le Secteur Privé

Les cliniques et cabinets privés participent à l’offre de soins des populations. Si certains d’eux sont autant sinon mieux équipés que des formations publiques, d’autres par contre constituent de véritables dangers. L’accès reste cependant limité

La médecine traditionnelle

Elle constitue un volet important dans l’offre de soins et est largement utilisée par les populations. Cependant, la nature des produits dispensés étant souvent méconnue des non initiés, sa vulgarisation demeure problématique. Un contrôle et une meilleure organisation de ce secteur a été entrepris qui, régi au départ par une sous-direction au Ministère de la Santé Publique, s’est muée en Programme National de Promotion de la Médecine Traditionnelle.

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