AU FIL DES SEMAINES > POINT DE VUE – « «Le Courage» dans l’Univers des Vertus » (suite) : les personnes les plus courageuses sont les plus volontaires

Nous abordons la deuxième partie de notre réflexion sur le Courage. Chacun de nous aurait sûrement quelque chose à nous raconter sur le courage  : une petite histoire, une expérience, une anecdote… Je vous encourage vivement à le faire afin que l’apport des uns et des autres soit un enrichissement pour tous. Car, parfois, une expérience vécue et racontée vaut mieux qu’un long discours.

L’élève :  Le courage s’applique-t-il seulement au travail  ?
Le Maître: Il est évident que le courage ne s’applique pas uniquement au travail, qu’il concerne ou non nos activités professionnelles. En fait, il existe autant de raisons d’appliquer cette vertu que de situations où il est nécessaire de puiser dans notre force intérieure pour surmonter une difficulté. Par extension, toute épreuve exige d’être courageux. Ainsi, la maladie, un handicap physique ou mental, la perte d’un être cher, la perte de son emploi,…, sont autant d’évènements qui ne peuvent être surmontés et assumés que par le courage, c’est-à-dire par la volonté de se surpasser et de faire face à l’adversité. A l’inverse, se décourager ou se laisser aller à l’auto-apitoiement ne résout rien, mais accentue au contraire notre peine, notre désarroi et notre impuissance. J’ajouterai même que cela prolonge inutilement la durée de nos souffrances morales et nous rend encore plus vulnérables aux problèmes de toute sorte.

L’élève : Le courage ne serait-il pas essentiellement lié à la volonté  ?
Le Maître: Tu as parfaitement raison, et conformément aux quelques explications que j’ai précédemment donné, le courage est en effet lié à la volonté. Car c’est elle qui donne l’impulsion nécessaire pour accomplir un travail ou surmonter une épreuve, de quelque nature qu’elle soit. Sans elle, il est impossible de mener à bien une activité ou de soutenir un effort. Elle est donc le fondement de notre force intérieure et de notre aptitude à affronter les difficultés de l’existence. Que nous en ayons conscience ou non, notre vie est conditionnée en grande partie par ce que nous voulons. En ce sens, je partage pleinement ce que le Mahatma Gandhi disait à ce sujet, à savoir que «  l’on peut toujours réussir ce que l’on veut accomplir, dès lors où notre but est noble  ». Quoi qu’il en soit, tu remarqueras que les personnes les plus courageuses sont les plus volontaires et que les plus paresseuses sont précisément celles qui manquent le plus de volonté.

Bonne semaine à tous

Georges T. VINAPON

Journaliste et fondateur du site ExpatMosaïque

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