AU FIL DES SEMAINES > POINT DE VUE – « «Le Courage» dans l’Univers des Vertus » (suite et fin) : Avions-nous les moyens voulus pour surmonter aux épreuves qui découlent du découragement ?

Nous abordons la quatrième et dernière partie de notre réflexion sur le Courage. C’est peut-être le moment idéal pour que chacun apporte sa conclusion par une petite histoire, une expérience, une anecdote ou simplement par une réflexion complémentaire en vue d’enrichir le sujet… Vos réactions seront une source d’encouragement pour la suite des nombreux thèmes à venir.

L’élève :   Existe-t-il d’autres formes de courage  ?

Le Maître :  Indépendamment du courage dont nous devons faire preuve pour assumer le travail quotidien qui nous incombe ou surmonter les épreuves auxquelles la vie nous confronte parfois, cette vertu s’applique également à nos convictions, d’où l’expression «  avoir le courage de ses opinions  ». En premier lieu, cela implique d’avoir de la personnalité, c’est-à-dire de penser par soi-même et non pas d’après l’opinion des autres.

En second lieu, cela nécessite d’être sincère et intègre, car un hypocrite est un peu enclin à exprimer franchement le fond de sa pensée, de crainte que cela ne desserve ses intérêts ou nuise à son image. Quoi qu’il en soit, il me semble important de savoir affirmer ses idées et de ne jamais avoir honte de ses croyances, même si elles ne concordent pas avec celles de notre milieu familial, professionnel ou autre. A ce sujet, rappelle-toi que ce n’est pas parce que d’autres affirment que tu es dans l’erreur qu’ils sont eux-mêmes dans la vérité. En outre, tu sais comme moi que la Connaissance semble souvent une hérésie à ceux qui se maintiennent ou sont maintenus dans l’ignorance.

L’élève :  Un Etre courageux doit-il aussi être considéré comme un être obstiné ou téméraire  ?

Le Maître : Mon Cher, on ne peut évoquer le sujet du courage sans émettre une réserve particulière. En effet, être courageux, ce n’est pas être obstiné ou téméraire à l’excès. Autrement dit, ce n’est pas s’entêter à faire quelque chose qui dépasse nos capacités physiques ou intellectuelles. Ce n’est pas non plus persister dans une erreur de jugement ou de comportement, au point de devenir intolérant ou arrogant. En ce sens, l’obstination ou la témérité s’apparente souvent à une forme d’orgueil. Dans le pire des cas, c’est tout simplement de l’inconscience.

Dans son application la plus noble, le courage intègre plutôt la persévérance, la constance et l’humilité, dont nous avons déjà parlé, ainsi que le sens des responsabilités. En dernière analyse, cette vertu en inclut beaucoup d’autres et traduit en elle-même la force morale que nous avons développée au contact des expériences heureuses et malheureuses de notre existence. Te souhaitant tout le courage possible sur le cheminement de la vie, rendez-vous la semaine prochaine avec un nouveau thème qui sera consacré au Détachement.

Bonne semaine à tous

Georges T. VINAPON

Journaliste et fondateur du site ExpatMosaïque

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