Interview : l’inoubliable séjour d’Olivier BauBeau en Algérie

Olivier BAUBEAU
Olivier BAUBEAU

Ancien Directeur Régional dans les Services auprès des particuliers, Olivier Baubeau, marié et père de deux enfants, habitait déjà à Biscarosse dans le département des Landes en France quand il décide de faire le grand saut pour l’expatriation. Destination : Algérie

Quelle a été votre première destination et peut-on savoir quelles ont été les principales motivations à votre « expatriation » ?

En tant qu’expatrié je suis allé travailler en Algérie uniquement. Dans un premier temps sur Alger où j’ai passé une semaine, puis sur Oran une quinzaine de jours, Skikda 30 mois et retours sur Alger où j’ai passé six mois.

Votre recherche des opportunités professionnelles s’est-elle finalement concrétisée ?

Effectivement, mes recherches se sont finalement concrétisées et j’ai trouvé du travail dans le secteur agro-alimentaire comme directeur de site. J’étais le seul expatrié du site et patron d’une unité de production de 350 personnes toutes de nationalité algérienne.

Comment viviez-vous sur place ?

A Skikda je vivais dans une villa toute équipée de 400 m2 et à l’hôtel lors de mes déplacements.

Comment avez-vous jugé l’accueil des autochtones ?

D’un point de vue professionnel, le rapport entre patron et encadrement est identique à la France. Le Comité de direction que j’avais mis en place et que je dirigeais
était composé de dix cadres sup algériens. Je n’ai vu aucune différence par rapport aux mêmes séances de travail en France avec des cadres français. Par contre, le rapport patron et employés est bien différent que celui qui existe en France.

(ci-dessous il y a la réponse à la question concernant notamment les autochtones)

J’étais un des rares français là bas travaillant hors pétrole donc hors camps de base. Mes seuls contacts avec des autochtones étaient sur Alger en principal mais très peu nombreux.

Parmi les faits d’actualité suivants : terrorisme, risque d’épidémie, crise économique, tensions civiles ou risques politiques et Catastrophes naturelles ; quels sont ceux pour lesquels vous ressentez des craintes dans ce pays. 

Concernant les risques d’épidémie, la crise économique ou encore les catastrophes naturelles, je n’avais aucune crainte. Du terrorisme, aucune crainte aussi hormis les risques permanents d’agressions (kidnapping pour rançon) en Kabylie qui m’obligeait à faire des déplacements accompagnés. Des tensions civiles ou risques politiques, aucune crainte également, puisque j’étais relié par téléphone satellitaire au Consulat de France situé à 120 kms de mon lieu de travail au cas où. Ce dispositif était complété par une réunion mensuelle au Consulat en tant que ilotier pour mesurer les tensions civiles ou risques politiques.

Globalement, as-tu été satisfait de ton séjour en Algérie?

Oui, prêt à y retourner demain