POINT DE VUE – Cette semaine dans « Voyage dans l’Univers des Vertus » : La Bienveillance (deuxième partie)

Introduction (voir la première partie)

 

La bienveillance (deuxième partie)

Mettons d’abord de côté l’aspect de l’ego traité dans la première partie et allons encore plus loin, si vous le permettez, dans la bienveillance.

Dans la première partie je disais que chacun de nous peut devenir encore meilleur dans le domaine de la bienveillance et faire davantage pour être véritablement un serviteur de la Fraternité humaine.

Toutefois, si l’on ne peut nier que nombre de personnes aspirent à faire le bien, il y en a relativement peu qui concrétisent cette aspiration par des actes correspondants. Il en est ainsi parce qu’il est toujours difficile, dans quelque domaine que ce soit, de passer de la théorie à la pratique. En outre, la malveillance est une tendance naturelle chez quiconque manque de spiritualité. Dans cet ordre d’idée, vous remarquerez que le commun des mortels est plus enclin à critiquer son prochain qu’à faire l’éloge de ses qualités.

Très rares sont les conversations ou les discussions au cours desquelles « on » ne dit pas de mal d’untel ou untel. A cet égard, la médisance a de nombreux adeptes et porte en elle tout un cortège de méchancetés. Pire encore est la calomnie, car elle se nourrit de haine et se délecte dans le mensonge. Quoi qu’il en soit, la bienveillance implique de ne jamais médire de quiconque et, naturellement, de ne calomnier qui que ce soit.

Mes cher(e)s ami(e)s, s’il est un fait que la médisance et la calomnie constituent en elles-mêmes deux formes majeures de malveillance, se complaire à écouter ceux qui médisent ou calomnie est tout aussi coupable. Dès lors que l’on est profondément bienveillant, on doit se refuser pareille complaisance et même montrer que l’on apprécie pas d’entendre des propos malveillants à l’encontre d’autrui. Comment ?

Georges T. VINAPON

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